Plasticité cérébrale : Comment entraîner son cerveau à la confiance, à l'apaisement et à la réussite ?
REPROGRAMMATION MENTALE & NEUROSCIENCES
Dalila BENFRIHA
6/28/20255 min temps de lecture


Plasticité cérébrale : Comment entraîner son cerveau à la confiance, à l’apaisement et à la réussite ?
Le cerveau n’est pas figé, il s’entraîne
Longtemps, la science a considéré que le cerveau adulte était une machine figée, condamnée à fonctionner selon des schémas appris dans l’enfance. Mais les découvertes en neurosciences ont bouleversé cette vision : le cerveau est plastique. Il peut changer, évoluer, s’adapter… tout au long de la vie.
La plasticité cérébrale est la capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions neuronales et à modifier ses circuits en fonction des expériences, des apprentissages, et même des émotions.
Et si vous pouviez, en conscience, entraîner votre cerveau à la confiance, à l’apaisement, et même à la réussite ? Cet article vous explique comment, avec des outils simples, des exemples concrets, des exercices pratiques, et une approche accessible à tous publics.
I. Qu’est-ce que la plasticité cérébrale ? (Définition vulgarisée)
La plasticité cérébrale, aussi appelée neuroplasticité, désigne la capacité du cerveau à se modifier en fonction de ce qu’il vit. Cela inclut :
La création de nouvelles connexions neuronales
Le renforcement ou l’affaiblissement des anciennes connexions
La capacité à réorganiser des fonctions après un choc (comme un AVC)
La rééducation émotionnelle et cognitive
Autrement dit : ce que vous répétez devient plus facile. Ce que vous ne stimulez plus s’atrophie.
« Les neurones qui s’activent ensemble, se connectent ensemble. » — Donald Hebb, neuropsychologue
3 types de plasticité :
Plasticité développementale : liée à l’enfance et à l’adolescence
Plasticité adaptative : liée aux apprentissages (langues, musique, sport…)
Plasticité réparatrice : utilisée en rééducation (après traumatisme ou blocage)
II. Pourquoi cela vous concerne, même adulte ?
Parce que vous n’êtes pas condamné(e) à répéter des schémas de peur, de stress, de doute ou d’échec.
Même si :
Vous avez grandi dans un environnement insécurisant
Vous avez été critiqué(e), rabaissé(e), dévalorisé(e)
Vous avez connu l’échec ou le rejet
… votre cerveau peut être réentraîné à la sécurité, à la clarté et à la réussite.
La plasticité cérébrale est une porte de sortie : de l’anxiété, du manque de confiance, du syndrome de l’imposteur, de la procrastination… à condition de l’activer consciemment.
III. Confiance, apaisement et réussite : des circuits qui s’activent (ou non)
1. La confiance : une mémoire émotionnelle
La confiance n’est pas un état permanent. C’est un circuit neuronal que le cerveau a plus ou moins bien appris à activer.
Un cerveau entraîné à la confiance :
Active le cortex préfrontal (analyse calme, prise de recul)
Reçoit un message clair : « Je suis capable »
Apaise l’amygdale (le centre de la peur)
Un cerveau entraîné à la peur :
Anticipe l’échec
Rejoue les souvenirs humiliants
Évite l’action par protection
👉 La confiance se cultive par la répétition d’expériences de sécurité.
2. L’apaisement : une compétence corporelle et cérébrale
L’apaisement repose sur l’activation du système parasympathique (notamment via le nerf vague), qui contrebalance le stress.
Il peut s’entraîner grâce à :
La respiration vagalienne
La méditation pleine conscience
La visualisation d’un lieu sûr
Les rituels corporels de calme
Un cerveau habitué à l’apaisement répond plus lentement au stress et redevient rapidement calme après un choc.
3. La réussite : un apprentissage du possible
La réussite n’est pas qu’une conséquence de l’intelligence ou du talent. C’est une disposition neuronale à croire que c’est possible.
Un cerveau qui croit en la réussite :
Anticipe positivement
Se mobilise plus efficacement
Gère mieux l’échec
Un cerveau conditionné à l’échec :
Active les zones de l’auto-sabotage
Interprète toute difficulté comme un danger
Se bloque pour éviter une nouvelle blessure
👉 Là aussi, la répétition d’expériences gratifiantes modifie les connexions neuronales.
IV. Exemple concret : L’histoire de Coralie
Coralie, 38 ans, consultante brillante, doute de tout. Elle refuse les promotions, évite les prises de parole, pense qu’elle « ne vaut pas assez ».
Son cerveau est surentraîné à :
Anticiper le rejet
Minimiser ses réussites
Surveiller les erreurs
En 8 semaines d’accompagnement axé sur la plasticité cérébrale, elle pratique :
Visualisations de réussite
Affirmations quotidiennes positives
Respiration lente avant chaque réunion
Auto-compassion en cas d’erreur
Résultat : Coralie se voit différemment. Elle ose demander une augmentation. Elle anime un webinaire. Son cerveau a appris une nouvelle réponse : la confiance.
V. Exercices pratiques pour entraîner votre cerveau
1. Créer votre routine de reprogrammation quotidienne (10 min/jour)
2 min de respiration vagale (4-7-8)
3 affirmations positives (ex. : « Je suis capable », « Je choisis de me faire confiance »)
2 min de visualisation d’un moment de réussite
3 min de silence ou de gratitude
Faites-la le matin ou le soir. La régularité est plus importante que la durée.
2. Le rituel du recâblage positif
Chaque soir :
Notez 3 choses que vous avez bien faites
Relisez-les à voix haute en respirant lentement
Dites : « Mon cerveau apprend à voir le positif »
Cela stimule la neuroplasticité positive.
3. Le défi des 21 jours
Choisissez une mini-action qui vous fait peur (parler en réunion, publier sur les réseaux, demander un retour…)
➡ Faites-la chaque jour, même à petite dose
➡ Célébrez chaque pas
Vous créez ainsi une nouvelle autoroute neuronale de courage et d’action.
VI. Ce que disent les neurosciences
Davidson & Goleman (2017) : la pratique régulière de la pleine conscience augmente l’activité du cortex préfrontal gauche (zone liée à l’optimisme et à la confiance)
Norman Doidge (2010) : le cerveau est malléable à tout âge, même après des années de blocages
Harvard Medical School : la respiration lente diminue le taux de cortisol et augmente la variabilité cardiaque (signe de résilience)
Pubmed (2022) : la visualisation guidée régulière modifie l’activité des zones liées à la peur (amygdale) et à la motivation (striatum)
VII. Les erreurs à éviter
Chercher la perfection : la plasticité cérébrale est un processus vivant, non linéaire. L’important est de répéter, pas d’être parfait.
Abandonner trop tôt : le cerveau a besoin de temps et de régularité pour ancrer un nouveau circuit.
Travailler seulement avec le mental : les émotions et le corps sont essentiels pour un recâblage profond.
Ignorer les vieux conditionnements : parfois, un accompagnement neuro-émotionnel est nécessaire pour désactiver un ancien programme.
VIII. Pour quels bénéfices concrets ?
Plus de clarté mentale
Moins de ruminations et d’auto-critique
Capacité à passer à l’action
Meilleure gestion du stress
Une confiance qui devient naturelle, et non forcée
Votre cerveau devient votre allié, et non plus un frein.
Conclusion : Vous pouvez changer, car votre cerveau peut changer
La plasticité cérébrale est l’un des plus grands espoirs des neurosciences modernes. Elle prouve que nous ne sommes pas condamnés à répéter nos schémas, nos peurs, nos blessures.
En choisissant de vous entraîner chaque jour, même quelques minutes, vous ouvrez une nouvelle voie neuronale vers :
Plus de confiance
Moins de stress
Plus d’audace
Et surtout… plus de liberté intérieure
Ce n’est pas une promesse magique. C’est un processus neurologique scientifiquement prouvé, à la portée de tous.
Pour aller plus loin
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Spécialisée en thérapie brève depuis 2010
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